dimanche 4 avril 2021

Enquete nationale : Pertes hivernales 2020-2021 des colonies d'abeilles

    Pour la quatrième année consécutive Plateforme ESA (Epidemiosurveillance Santé Animale), renouvelle son enquête nationale sur les mortalités hivernales pour estimer les pertes de colonies d’abeilles telles qu’observées par les apiculteurs en sortie d’hiver 2020-2021.

Quand et Comment ?
    Le questionnaire sera accessible en ligne à partir du lien que vous, apiculteurs déclarant de colonies, recevrez par mail en mars.

    N'hésitez pas à répondre à l’enquête, que la mortalité observée dans votre (vos) rucher(s) à l’issue de l’hiver soit nulle, moyenne ou forte. Les résultats seront d'autant plus significatifs qu'une large population des apiculteurs y aura répondu.
Les données seront traitées de manière anonyme.

https://www.plateforme-esa.fr/article/lancement-de-l-enquete-nationale-aupres-des-apiculteurs-pertes-hivernales-des-colonies-d

Les résultat de l’enquête portant sur l'hiver 2018-2019 (fichier pdf) est visible   en cliquant ICI     ou en copiant le lien ci-après dans la barre de recherche de votre navigateur : https://www.plateforme-esa.fr/sites/default/files/ENMHA_2018-2019_résultats_descriptifs_révise_2021-02-19.pdf

Nota : le nombre relativement faible d'apiculteurs participants (18%)  limite la pertinence des résultats; les raisons des pertes ne sont pas explicitées dans ce document .

vendredi 19 mars 2021

Une assemblée générale peu ordinaire

 

        Pour cette année 2021, la pandémie Covid-19 nous a privé de notre rassemblement annuel. L’assemblée générale n’a pu se tenir à Brignoles mais les obligations administratives étaient toujours présentes. Nous avons donc fait une « assemblée » par courrier postal.

         Chaque adhérent 2020 a reçu en même temps que la feuille de renouvellement de son adhésion, une fiche de renseignements et une fiche de vote. Nous avons présenté ainsi le rapport d’activités, le rapport financier (recettes, dépenses de fonctionnement, investissements et résultats 2020) validés par le commissaire aux comptes puis le budget prévisionnel 2021.

Voir en page "Qui sommes nous " ou en cliquant ICI   le compte-rendu de cette assemblée en distanciel.

 

lundi 14 décembre 2020

Une harpe anti-frelons concue et fabriquée par le lycée de Lorgues

     Une classe de seconde du Lycée de Lorgues a choisi comme projet de monter une mini-entreprise pour concevoir, réaliser (ou faire réaliser) et vendre une harpe électrique anti-frelons asiatiques. Leur étude et projet étant bien avancés ils souhaitent maintenant interroger les futurs acquéreurs pour finaliser au mieux leur projet en fonction du besoin et des attentes des apiculteurs.

    Le courriel explicitant leur démarche se trouve en page "Technique"  En cliquant ICI ,                      mais vous pouvez leur exprimer votre soutien en répondant au questionnaire en ligne ci après : Questionnaire piège à frelons

 


samedi 12 décembre 2020

Les apiculteurs avertis ...

Information reçue de l'ADAPI :   

    Un principe légal et juridique vient d’être durement rappelé aux ADA et à l’ITSAP par la DGAL et l’ANMV (Agence Nationale du Médicament Vétérinaire) qui concerne:
    - L’interdiction d’usage de produits ou de médicaments de lutte contre Varroa hors AMM (autorisation de mise sur le marché) pour les apiculteurs, mais en amont l’interdiction faite aussi aux vétérinaires d’appliquer le principe de la cascade et de vendre des préparations extemporanées hors AMM

    - L’interdiction de mener des essais sur des ruchers de production de produits ou de médicaments de lutte contre Varroa hors AMM

    - L’interdiction de la diffusion à des apiculteurs des résultats issus des expérimentations sur des produits non AMM  

Conséquences pour les apiculteurs :
    Ce rappel à l’ordre est donc en premier lieu en direction des apiculteurs eux-mêmes et des contrôles vont certainement être diligentés dans les exploitations apicoles.
 

« Tout usage d'un produit sans AMM pour traiter contre la varroose relève donc du traitement illégal (utilisation de médicament vétérinaire non autorisé) et expose l'apiculteur à de très lourdes sanctions, y compris sur son cheptel et les produits de ses ruches. En effet, selon le règlement 2019-2090 applicable depuis décembre 2019, en cas de traitement illégal par un apiculteur, la mise à mort des animaux ayant reçu le produit et la destruction des produits de la ruche doit être ordonnée. » 

l’ADAPI a donc choisi de vous informer de ce durcissement de ton de la part des autorités et des conséquences encourues par un apiculteur en cas de traitement illégal. 

A cette occasion vous trouverez en page "Techniques"ou en cliquant ICI   un résumé de l'étude de l'ADAPI sur l’efficacité et les méthodes d'emploi de l'Apivar.  

dimanche 18 octobre 2020

Nos députés à propos de la loi sur le ré-emploi des néonicotinoïdes

 Vous avez sans doute appris par les médias le vote en première lecture par l'Assemblée Nationale de la loi sur le RE-EMPLOI DES NEONICOTINOIDES.
Pour informations sur les 8 députés du Var, 7 ont voté "Pour" (2 LR, 1 MODEM, 4 LRM) et 1 n'a pas voté (absent ?).
A ce jour,  seule la Députée de la 7ième circonscription Madame Emilie Guerel (LRM) a répondu a la lettre que nous lui avons adressé :

"Je tiens à vous informer que, depuis le début du quinquennat, nous sommes résolument  favorables à une agriculture qui ne dépende plus des pesticides. 

Le Projet de loi du Gouvernement, tel que déposé à l’Assemblée nationale en septembre dernier, ne pouvait pas satisfaire notre groupe parlementaire, c’est pourquoi nous avons obtenu en Commission que le texte et ses dérogations soient encadrés. 

Dans cette perspective, nous portons deux dispositions pour renforcer leur caractère exceptionnel et ciblé ainsi que pour renforcer le contrôle des parlementaires dans la mise en œuvre des exceptions. D’une part, nous voulons limiter les dérogations de ce texte aux seules betteraves sucrières en le précisant dans le titre et dans le texte. Aucune autre filière ne pourra être concernée. D’autre part, nous souhaitons que soit mis en place un comité de suivi parlementaire avec de réels pouvoirs de contrôle. En effet, il est essentiel de faire en sorte qu’il y ait un suivi effectif des engagements pris dans ce texte.

Ainsi, je tiens à vous dire que 5 millions d'euros seront mobilisés pour le soutien des programmes de recherche pour l'identification d'alternatives."

Effectivement ces amendements ont été inscrit dans le projet de loi adopté par l'ajout d'un article II et un alinéa a l'article I. Voir le projet adopté en PJ ou le dossier complet sur le site :

http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15t0483_texte-adopte-seance#

Ce dossier est transmis au Sénat pour vote.

 

 

mercredi 30 septembre 2020

Loi sur le ré-emploi des néonicotinoïdes : Lettre aux députés du Var

 En compléments des actions du SNA à Paris, l'UAV a adressé la lettre suivante à nos 8 députés du Var :


Objet : Projet de loi Néonicotinoïdes                                   
P.J. Annexe à ce courrier : Lettre aux ministres
 

                                    Monsieur le Député, Madame la Députée,
    Vous allez devoir vous prononcer prochainement pour ou contre la ré-autorisation d’usage agricole des insecticides néonicotinoïdes, pour ou contre le projet de loi présenté le 3 septembre en conseil des ministres par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
    Une décision annoncée dans les médias par Julien DENORMANDIE début août dernier, à l’heure où les apiculteurs victimes de ces poisons durant plus de 20 ans, étaient dans leurs ruchers et sans qu’aucune concertation préalable avec la filière apicole et son interprofession ne lui ait été proposée !


    Vous allez sans doute trouver étrange que les apiculteurs du Var vous adressent leurs inquiétudes pour un sujet qui est présenté par la plupart des médias comme étant le plan de sauvetage de la culture des betteraves. Effectivement c’est la plante qui est retenue comme exemple dominant dans l’étude d’impact et citée dans l’exposé des motifs du projet de loi. C’est la plante idéale pour cette démonstration car récoltée avant floraison elle n’attire pas les pollinisateurs et si les néonicotinoïdes n’ont aucun effet sur les pollinisateurs c’est parce qu’il n’y en a pas sur cette plante.
    Notre souci est justement que le texte de loi ne se limite pas aux betteraves mais dit seulement « autoriser l’emploi de semences traitées avec les produits … ». Elle sera donc appliquée sur le tournesol, le colza pour ne citer que ceux qui intéressent directement les apiculteurs varois qui transhument leurs ruches sur ces cultures.


    Une décision prise au mépris de l’apiculture, au mépris des abeilles et de l’ensemble de la faune auxiliaire tellement menacées, au mépris des effets délétères avérés de ces terribles poisons sur l’environnement et sur la santé, et au mépris aussi, du travail des scientifiques indépendants qui les ont démontrés au fil des vingt dernières années pour justifier que ces insecticides néonicotinoïdes soient enfin interdits dans l’intérêt général !


    Aucune filière agricole ne doit exister au détriment d’une autre, ni au détriment de la santé des populations et de la qualité de l’environnement. L’équité devrait être la règle.
Vous trouverez en pièce jointe les informations vous permettant de voter en toute connaissance de cause et de refuser cette dérogation à la loi biodiversité, d’une invraisemblable régression au plan environnemental et sanitaire.


    Les motifs essentiels ont été réunis dans ce document, spécialement rédigé à votre intention par plusieurs dizaines d’organisations qui s’élèvent aux côtés des apiculteurs contre ce projet de loi.
    Un projet de loi en contradiction totale avec la « transition écologique » annoncée par le même ministre de l’Agriculture, contradictoire aussi avec les échanges entretenus par le Syndicat National d’Apiculture et le Cabinet de l’ex-Premier Ministre pour structurer la relance de l’apiculture française.
   

     Dans l’attente d’une suite favorable et vous en remerciant par avance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, Madame la Députée, l’expression de mes salutations distinguées.

lundi 24 août 2020

Le climat change, que changer dans notre conduite des ruches?

      Article de Etienne BRUNEAU paru en 2019 dans la revue "Abeilles et Cie" éditée par l'association belge CARI. 

      Ce article analyse ce que nous devons mettre en place pour nous donner un maximum de chance de continuer notre activité apicole dans de bonnes conditions malgré les grands changements annoncés.

       C'est la troisième partie d'un dossier sur l'importance que peut avoir le changement climatique sur la biodiversité, les insectes et les plantes et particulièrement sur les abeilles. vous pouvez le consulter en intégralité, ainsi que les deux premiers, en cliquant ICI  ou en allant le site : 

 http://www.cari.be/medias/abcie_articles ou /190_environnement.pdf 

Un large résumé vous est donné en "page technique" en cliquant ICI

vendredi 21 août 2020

Une loi (proposition) pour reguler le nombre de ruches dans les territoires !

       Une proposition de loi n°3255 relative à la régulation du nombre de ruches afin de lutter contre la migration artificielle intensive d’abeilles dans les territoires a été présentée fin juillet 2020 par des députés à l'Assemblée Nationale. Pour voir le texte in extenso cliquez ICI

     Il s'agit d'insérer dans le code rural un article (L.211-7-1) qui prévoit :

    - Les établissements publics de coopération intercommunale disposent de la compétence pour contrôler la concentration de colonies d’abeilles domestiques et la venue de ruchers étrangers non coutumiers sur leur territoire.

    - Ils fixent le nombre de ruches autorisées sur leur territoire et délivrent les autorisations d’implantations et disposent à ce titre d’un pouvoir de sanction et de contrôle.

    - Les établissements de coopération intercommunale peuvent à cet effet créer des comités apicoles intercommunaux dotés d’un rôle consultatif, composés a minima du syndicat ou de l’association apicole représentant les apiculteurs professionnels et amateurs et de l’organisation sanitaire apicole départementale et, si nécessaire, d’associations de protection de la nature et d’entomologie, de gestionnaire d’espaces protégés concernés, de représentants d’agriculteurs et de propriétaires forestiers du territoire de l’intercommunalité, et d’institutions publiques de recherche.

    - L’implantation de ruches sans autorisation de l’établissement public de coopération intercommunale constitue une contravention de cinquième classe au sens de l’article 131‑13 du code pénal. 

      Cette proposition a été renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.

vendredi 24 juillet 2020

L'UAV a FR3 Cote d'Azur

Le mardi 21 juillet 2020, FR3 Cote d'Azur a diffusé un reportage sur la situation apicole dans notre région. En première partie un reportage au rucher de M. LAUTARD dans les Alpes Maritimes complété en studio par une interview de l'UAV. Voici ce reportage :

mercredi 1 juillet 2020

Enquête nationale-Mortalité des colonies d'abeilles durant l'hiver 2019-2020

      En cours depuis le 15 juin et jusqu'au 31 juillet, cette enquête élaborée dans le cadre de la Plateforme nationale d'épidémiosurveillance en santé animale (Plateforme ESA), qui rassemble à la fois l’État, des partenaires apicoles (ITSAP – Institut de l’abeille) et des organismes scientifiques et techniques dont l'Anses, a pour objectifs d’estimer le taux de mortalité des colonies d’abeilles durant l’hiver 2019-2020 et son évolution éventuelle par rapport aux deux saisons précédentes.
      Les données récoltées seront analysées de manière anonyme et les résultats seront diffusés à partir de l'automne 2020 et mis à disposition sur le site de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale : https://www.plateforme-esa.fr.
       A ce jour 4 530 apiculteurs ont répondu à l’enquête. Ils représentent environ 8 % des apiculteurs sollicités dont seulement 5,7 % dans le Var.
      Cette enquête concerne tous les apiculteurs, détenteurs de une à plusieurs centaines de ruches et quelle que soit l'ampleur de la mortalité observée dans leur(s) rucher(s).
     Le questionnaire est disponible  en cliquant ICI     ou sur le lien suivant :
https://survey.anses.fr/SurveyServer/s/Sophia/ENMHA_2019-2020/questionnaire.htm 
et est à compléter d’ici au 31 juillet 2020.

     Je vous remercie par avance de toute l’attention que vous voudrez bien accorder à cette démarche à la fois individuelle et collective, et du temps que vous aurez consacré à ce questionnaire, la qualité des résultats dépendant du nombre de contributeurs.
                                            Le directeur général de l'Alimentation : Bruno Ferreira