lundi 24 août 2020

Le climat change, que changer dans notre conduite des ruches?

      Article de Etienne BRUNEAU paru en 2019 dans la revue "Abeilles et Cie" éditée par l'association belge CARI. 

      Ce article analyse ce que nous devons mettre en place pour nous donner un maximum de chance de continuer notre activité apicole dans de bonnes conditions malgré les grands changements annoncés.

       C'est la troisième partie d'un dossier sur l'importance que peut avoir le changement climatique sur la biodiversité, les insectes et les plantes et particulièrement sur les abeilles. vous pouvez le consulter en intégralité, ainsi que les deux premiers, en cliquant ICI  ou en allant le site : 

 http://www.cari.be/medias/abcie_articles ou /190_environnement.pdf 

Un large résumé vous est donné en "page technique" en cliquant ICI

vendredi 21 août 2020

Une loi (proposition) pour reguler le nombre de ruches dans les territoires !

       Une proposition de loi n°3255 relative à la régulation du nombre de ruches afin de lutter contre la migration artificielle intensive d’abeilles dans les territoires a été présentée fin juillet 2020 par des députés à l'Assemblée Nationale. Pour voir le texte in extenso cliquez ICI

     Il s'agit d'insérer dans le code rural un article (L.211-7-1) qui prévoit :

    - Les établissements publics de coopération intercommunale disposent de la compétence pour contrôler la concentration de colonies d’abeilles domestiques et la venue de ruchers étrangers non coutumiers sur leur territoire.

    - Ils fixent le nombre de ruches autorisées sur leur territoire et délivrent les autorisations d’implantations et disposent à ce titre d’un pouvoir de sanction et de contrôle.

    - Les établissements de coopération intercommunale peuvent à cet effet créer des comités apicoles intercommunaux dotés d’un rôle consultatif, composés a minima du syndicat ou de l’association apicole représentant les apiculteurs professionnels et amateurs et de l’organisation sanitaire apicole départementale et, si nécessaire, d’associations de protection de la nature et d’entomologie, de gestionnaire d’espaces protégés concernés, de représentants d’agriculteurs et de propriétaires forestiers du territoire de l’intercommunalité, et d’institutions publiques de recherche.

    - L’implantation de ruches sans autorisation de l’établissement public de coopération intercommunale constitue une contravention de cinquième classe au sens de l’article 131‑13 du code pénal. 

      Cette proposition a été renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.